Face au durcissement des conditions des banques, pensez gage sur stocks !
Entre pandémie et conflit en Ukraine, l’économie est confrontée depuis déjà plusieurs mois à une conjoncture complexe. Les tensions sur les approvisionnements, le transport et la logistique continuent de compromettre le rebond du marché dans certains segments et le phénomène s’inscrit dans la durée. Par ailleurs, les acheteurs sont frileux face à la montée de l’inflation et la précarité économique. Dans ce contexte inédit, les banques durcissent désormais leurs conditions d’accès au crédit des entreprises et au financement de leurs projets, ce qui amplifie les problématiques de trésorerie de ces dernières. Etat des lieux et solutions.
Remboursement des Prêts Garantis par l’Etat (PGE): le casse-tête des échéances
Les PGE, ce coussin de sécurité octroyé par l’Etat pendant la crise sanitaire du Covid pour financer les entreprises et apporter un bol d’air à leur trésorerie mise à mal, est désormais une épée de Damoclès pour ces mêmes entreprises. 2 ans et demi après les premiers prêts, l’heure est au remboursement du crédit depuis plus de 6 mois. Faire face aux échéances financières dans une conjoncture plus que morose est un vrai défi pour de nombreuses entreprises. Dans le contexte inflationniste actuel, l’usage du PGE s’il n’a pas déjà servi à d’autres besoins, évolue : il peut en effet servir de bouée de secours pour leur trésorerie. Certaines TPE, PMI et entreprises y voient plus qu’un simple volant de liquidités et vont piocher dans leur PGE. Leur utilisation ne cesse d’augmenter :à ce jour, 63 % des entreprises en ont consommé la plus grande partie, contre moins de 50 % à fin 2021.
Sous stocks ou surstocks, deux problématiques stratégiques de trésorerie :
- Coûts des matières premières, facture énergétique en hausse, délais de livraison, production en baisse ou risque de pénurie. Certains secteurs souffrent d’un déficit de stocks, comme l’automobile, qui fait face à une raréfaction de voitures neuves et d’occasion liée à la rupture de la supply chain. Ils peuvent se tourner vers des services complémentaires comme l’entretien des véhicules, ou encore la location afin de maintenir leur activité. Mais le lancement de ces nouvelles activités peut parfois nécessiter des investissements lourds, et donc de la trésorerie qu’ils n’ont pas toujours de manière excédentaire.
- D’autres entreprises qui avaient anticipé cette situation de pénurie liée à la désorganisation du transport mondial et la fermeture des usines de production provoquées par la pandémie, se retrouvent aujourd’hui avec des surstocks qui mobilisent une part importante de leur trésorerie. C’est le cas par exemple du secteur textile. En parallèle les clients, touchés par une inflation persistante trimestre après trimestre, réduisent leurs dépenses et modifient leurs modes de consommation ce qui ne permet pas de diminuer les stocks au rythme prévu initialement.
Le nerf de la guerre dans les deux cas c’est de se tourner vers de nouvelles sources de trésorerie et donc, de financement auprès des banques (prêt adossé, crédit, affacturage…)
Le durcissement des critères d’acceptation des banques complexifie l’équation des entreprises
Dans une conjoncture économique morose et compliquée, les banques sont de plus en plus réticentes à accorder des prêts bancaires et demandent de plus en plus de garanties pour financer les entreprises. Elles anticipent ainsi récession et défaillances d’entreprises, mais en agissant de la sorte elles ne facilitent pas la situation des entreprises déjà en difficulté.
Par ailleurs les banques font face à une autre réalité : leur ratio de solvabilité. Elles doivent maintenir un minimum de fonds propres afin d’absorber les pertes en cas de crise. En clair, c’est une « réserve » qui doit être équilibrée selon les prêts accordés et l’épargne accumulée. Or, ces dernières années les banques ont accordé beaucoup de crédits, en particulier immobiliers, mais en parallèle l’épargne a diminué. Un organisme bancaire qui est proche de ce ratio ou l’atteint, va moins accorder de crédits aux entreprises ou uniquement sur des prêts plus sûrs. Et c’est là que les prêts garantis par des stocks sont intéressants pour les banques : additionnellement grâce à la présence d’un tiers intermédiaire de confiance, comme AUXIGA par exemple, la valeur des stocks est vérifiée et ils sont régulièrement contrôles tout au long de la durée de prêt.
Les banques peuvent s’appuyer sur les garanties sur stocks, 4ème collatéral, pour répondre aux besoins de financement des entreprises et leur procurer une trésorerie à court ou moyen terme.
La garantie sur stocks : quand les entreprises mobilisent leurs actifs
Les outils d’atténuation du risque de défaillance ont le vent en poupe auprès des banques dans une conjoncture devenue compliquée pour obtenir des crédits classiques et financer la trésorerie de entreprises. Et lorsque l’affacturage atteint ses limites si le chiffre d’affaires stagne ou est en baisse, - faute de clients-, les prêts garantis par les stocks prennent toute leur valeur. Le stock de l’entreprise représente en effet une garantie tangible, stable et facilement saisissable pour les banquiers créanciers.
“ Depuis quelques mois, on assiste au développement de la garantie sur stocks, notamment de la part des banques ayant à refinancer les entreprises qui avaient souscrit un PGE lors de la crise », indique Arben Bora, président d'Auxiga.”
Le groupe Auxiga, leader européen des garanties sur stocks travaille depuis 50 ans auprès des banquiers et de toutes les entreprises pour les aider à financer leur croissance ou maintenir leur activité via un apport de trésorerie. Autant qu’un intermédiaire, c’est un partenaire et un facilitateur incontournable.
À propos d'Auxiga
En France, l’entreprise a déployé des équipes d’experts en régions qui interviennent sur la garantie sur stocks et le contrôle d’actifs, ou « floor check » (stocks, garanties, normes…), grâce à une solution numérique d’audit unique, Smart.