La France est le quatrième pays le plus boisé en Europe. Précieux patrimoine, par son exploitation, la forêt est également une ressource qui rassemble des acteurs économiques aux profils et aux besoins variés en matière de financement. A l’occasion de la Journée Internationale des Forêts, retrouvez notre focus sur la Filière Bois& Industries et pourquoi le financement sur stocks est une solution adaptée pour répondre à leurs enjeux de croissance.
Plan national d’action pour l’avenir des industries de transformation du bois : quel bilan ?
En 2013, un plan stratégique gouvernemental a été lancé : le plan national pour l’avenir des industries de la transformation bois ». Ce programme avait pour objectif d’accompagner les entreprises de la filière Bois& Industries à développer leur production face à la concurrence internationale.
A son lancement, l’accès aux financements était le 2ème axe stratégique ambitieux et concernait l’ensemble des acteurs de la filière. Parallèlement, le Fonds Bois lancé par BPI France – disponible depuis 2010 – accompagnait déjà certains acteurs de la filière. C’est au total plus de 150 millions d’Euros d’investissements productifs dans la filière qui ont pu être proposés à certains acteurs de la filière en 4 ans (hors secteurs : construction bois et transformation de la ressource bois feuillus). Le plan national lancé par Cécile Duflot, Arnaud Montebourg et Stéphane Le Foll préconisait à ce titre la création d’un deuxième Fonds Bois à son échéance.
En 2018, la Filière Bois semble toujours faire face à des difficultés pour émerger en raison d’une forte exportation des matières premières à l’étranger et de coûts de production et d’équipements toujours aussi importants. Par ailleurs, ce secteur composé essentiellement de petites entreprises – TPE, PME – bien souvent familiales rencontrent des difficultés à accéder à des financements complémentaires et pourtant nécessaire à l’optimisation de leur trésorerie.
Quels sont les défis rencontrés par les dirigeants de la filière ?
Au-delà de l’environnement international très concurrentiel, les acteurs de la Filière Bois sont également confrontés à de nombreux autres challenges : l’adaptation aux nouvelles normes d’exploitation, la modernisation de leurs infrastructures et de leur production…. Enjeux qui nécessitent d’importants investissements pour répondre à la demande locale et internationale ! Parmi les acteurs de la Filière Bois& Industries, 3 secteurs doivent régulièrement recourir à des financements complémentaires pour faire face à une trésorerie fragile :
— Les sociétés spécialisées dans le sciage et le rabotage du bois :
Les dirigeants de ces entreprises, généralement des TPE avec un effectif moyen de 10 salariés, sont régulièrement en recherche d’investissements pour financer le renouvellement de leurs infrastructures ou de leurs équipements de production. Ces derniers doivent également réaliser une excellente gestion de leurs carnets de commande et de leurs stocks pour diminuer au maximum leurs charges. A ce titre, leurs stocks peuvent parfois représenter jusqu’à 4 à 5 mois d’achats en raison du temps de séchage nécessaire avant leur découpe. Bien souvent, ces entrepreneurs ont recours à leurs fonds propres pour faire face à un Besoin en Fond de Roulement (BFR) positif.
— La fabrication d’emballages en bois :
Très dépendantes de l’activité des industries clientes notamment du secteur agroalimentaire, ces sociétés de moins de 20 salariés ont bien souvent un unique client. La conséquence de ce modèle économique implique d’une part, une difficulté à remplir les carnets de commande et d’autre part, des délais de réalisation et donc des délais de paiement longs. Confrontés régulièrement à un Besoin en Fond de Roulement (BFR) positif (en moyenne entre 55 et 60 jours), ces entreprises s’appuient bien souvent sur leurs capitaux propres pour rééquilibrer leur trésorerie mais ont aussi recours à des concours de trésorerie réguliers.
— Le secteur de la sylviculture :
Avec un cycle de production long (au minimum 20 ans mais parfois plusieurs décennies), les sylviculteurs sont régulièrement confrontés à d’importants problèmes de trésorerie résultants des décalages entre les recettes et les dépenses. En l’absence de produits financiers pensés spécifiquement pour leur activité, les dirigeants ont régulièrement recours à leurs fonds propres ou aux aides publiques. Les problématiques de financement sont ainsi cruciales au maintien et au développement de l’activité en France avec pour objectif premier : le maintien de l’écosystème forestier français !
Des environnements variés mais une solution commune au financement : leurs stocks !
Leurs stocks – qui représentent une charge – pourraient toutefois être un excellent levier de financement afin de les aider à pérenniser leurs activité et gérer plus facilement leur Besoin en Fond de Roulement (BFR). Le bois et ses dérivés sont des matériaux sains, naturels, durables et surtout mobilisables dans le temps. Qu’il s’agisse de matières premières, de produits finis ou semi-finis (contreplaqués, placages, cartons, papiers, pâte à bois, etc.), tous ces produits peuvent être aisément confiés en garantie lors d’une demande de financement.
Une garantie sur stock permet à un débiteur d’assurer par une convention la dette souscrite auprès d’un créancier en lui cédant en garantie un bien dont il est propriétaire. Si à l’échéance du contrat, la dette n’est pas remboursée, le créancier peut alors obtenir la vente du bien. Auxiga propose différents solutions comme le gage sans dépossession qui permet de répondre facilement et en toute sécurité à un Besoin en Fonds de Roulement (BFR).
Présente sur l’ensemble du territoire français et notamment dans les régions les plus boisées (Nouvelle-Aquitaine, PACA, Grand Est), nos équipes accompagnent depuis de nombreuses années la Filière Bois. N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec l’un de nos délégués, ils sont à votre disposition pour vous aider grâce à leur très bonne expertise de la Filière Bois.
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